Abolition de tous les préjugés
« Ô enfants des Hommes ! Ne savez-vous pas pourquoi Nous vous avons tous créés de la même poussière ? C’est pour que nul ne s’élève au-dessus des autres. Méditez sans cesse sur la manière dont vous fûtes créés. Puisque Nous vous avons tous faits d’une même substance, il vous incombe d’être comme une seule âme, allant d’un même pas, mangeant d’une même bouche et habitant la même terre afin que, du tréfonds de vous-mêmes, par vos actes et par vos œuvres, les signes de l’unité et l’essence du détachement puissent se manifester. » Bahá’u’lláh
« Aux yeux de Dieu, tous les hommes sont égaux. Il n’y a ni distinction, ni préférence pour aucune âme, dans le règne de Sa justice et de Son équité. » ‘Abdu’l-Bahá
Les Ecrits bahá’ís accordent une attention particulière à la question des préjugés. Bahá’u’lláh affirme qu’il n’y a qu’une seule race humaine et il lance un appel à la fraternité et à la compréhension mutuelle entre nations, cultures et peuples. Une telle fraternité n’est possible que si l’humanité parvient à se défaire de tout préjugé, qu’il soit lié à la race, l’appartenance ethnique, la nationalité, la religion, la classe sociale ou le sexe des individus.
Cet abandon des préjugés s’applique également aux idées que nous pourrions développer vis-à-vis d’êtres humains en difficulté, comme l’a précisé ‘Abdu’l-Bahá dans une causerie donnée à Paris :
« Quand nous rencontrons un être tombé dans un abîme de misère ou de péché, nous devons être bons pour lui, le prendre par la main, l’aider à reprendre pied et à retrouver ses forces. Il faut le guider avec amour et tendresse, le traiter comme un ami et non comme un ennemi. Nous n’avons aucun droit de considérer nos compagnons mortels, quels qu’ils soient, comme des êtres mauvais. »