Abolition des extrêmes de pauvreté et de richesse
Les écrits baha’ís ne condamnent pas la richesse personnelle. Au contraire, ils soulignent l’importance de moyens matériels pour l’avancement de la civilisation. Mais les excès de richesse et de pauvreté sont à proscrire, car ils sont les symptômes d’un manque de justice.
Chaque être humain sur Terre, où qu’il se trouve, doit disposer de ressources suffisantes pour lui permettre de vivre de manière appropriée. Il doit donc y avoir partage.
La vision baha’íe de l’humanité est celle d’une humanité prospère, vivant en état de paix durable, mais aussi de développement économique durable, grâce à une prise de conscience se situant à une échelle mondiale : « Poser les bases d’une civilisation mondiale revient à créer des lois et des institutions de nature et de portée universelles. » En effet : « Toute prise de décision pour tenter de résoudre les questions économiques qui ne tiendrait pas compte du fait que la plupart des problèmes importants sont plus mondiaux que locaux, serait tout à fait inadéquate. »