Edith Sanderson
Edith Sanderson(1871-1955) est une des premières pionnières de la foi bahá’íe en France. Elle su afficher un courage presque heroïque et une volonté ferme pour la propagation de la Foi dans un pays où elle trouvait peu d'echo.
Biographie[modifier]
Elle était américaine où elle passa son enfance à Sacramento(Californie) avec sa famille. Son père Silas Woodruff Sanderson (1823 – 1886) était le 7ème juge en chef de la Cour Suprême de Californie.
Cadette d'une famille de quatre filles dont Sybil, la célèbre cantatrice de la fin du 19 eme siècle, de Manon et Mary Garden,[1]
A la mort de son père, Mme Sanderson amena ses filles en Europe pour terminer leur éducation. Elles s'etablirent à Paris.
Au cours des années 1899-1900, elle fut enseigné par May Bolles "la Mère spirituelle de la France" .
En 1901, Edith devient bahá’íe et fit plusieurs séjours à Haïfa(Israël) où elle demeura dans la famille de `Abdu'l-Bahá.
Elle rencontra pour la première fois Hippolyte Dreyfus lors d'une soirée musicale (1901), ce qui permit à ce dernier d'entendre parler de la foi bahá’íe et par la suite de devenir une des personnes les plus importantes de la Cause.
Lors des deux séjours de `Abdu'l-Bahá à Paris en 1911 et 1913, elle eut la joie et l'honneur de le recevoir dans la maison de sa mère( Avenue Malakoff, Paris 16 éme).
Pendant les deux guerres mondiales, elle fit tout ce qui était en son pouvoir pour préserver la foi bahá’í en France. Constament elle approfondit les enseignements du Báb de Bahá'u'lláh et de `Abdu'l-Bahá et, par sa connaissance grandissante du persan, elle atteint une compréhension plus directe de leurs écrits. Elle recevait chez elle, les personnes intéressées par le message bahá’í.
Elle se tenait bien informée sur les ecrivains de son époque tels que le Père Teilhard du Chardin, Leconte du Noüy et Simone Weill. De ce fait, elle se mit en contact avec des cercles litteraires interéssés par les questions sociales et spirituelles.
Le 7 février 1939, elle rencontra A.L.M. Nicolas, le célebre historien du bábisme, rue George Sand Paris 16éme, qui lui accorda une entrevue pour le "Baha'i World".
Source[modifier]
"The Baha'i World"