Manoir de Bahjí
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Modèle:Trouver des sourcesLe manoir de Bahjí est une maison située à Saint-Jean-d'Acre habitée par Bahá’u’lláh durant les treize dernières années de sa vie, de 1879 jusqu'en 1892. Dans le même endroit, on trouve aussi son mausolée.
En 1821, Abdu'lláh Páshá, gouverneur de la région, construisit un bâtiment d'un étage à l'extérieur de la ville de Saint-Jean-d'Acre pour servir de résidence à sa mère,[1][2] et en 1831, lorsqu'Ibrahim Pacha assiégea Acre, il utilisa la propriété comme quartier général.[3] Le riche marchand ‘Údí Khammár acquit la propriété à un moment donné et construisit un palais d'été sur le bâtiment d'origine, ce qui fut achevé vers 1870. Une fois celui-ci terminé, il fit apposer l'inscription suivante au-dessus de l'entrée :
« Salutations à cette demeure dont la splendeur croît avec le temps. On y trouve de multiples merveilles et prodiges, et les plumes peinent à les décrire. »[4]
En septembre 1879, ‘Abdu’l-Bahá loua le manoir, vraisemblablement à Andravis, le fils de Khammár, pour que Bahá’u’lláh l’utilise comme résidence,[5] et il a personnellement préparé les lieux pour son arrivée.[6] Mahd-i-‘Ulya, la seconde épouse de Bahá’u’lláh, et ses fils résidaient dans la demeure avec lui tandis qu'Abdu’l-Bahá et sa famille restaient dans la ville pour préserver l'unité en raison de l'antagonisme d'‘Ulya à son égard.[7]
Notes et références[modifier]
- ↑ David Ruhe, Door of Hope: A Century of the Baha'i Faith in the Holy Land, George Ronald: Oxford, 1983, p 106
- ↑ Centre mondial bahá'í, Visiting Baha'i Holy Places, Centre mondial bahá'í: Haïfa, 2003, p 39
- ↑ S.M. Balyuzi, « Baha'u'llah : Le Roi de Gloire », George Ronald : Oxford, 1980, p. 362
- ↑ Adib Taherzadeh, « La Révélation de Baha'u'llah : Volume 4 », George Ronald : Oxford, 1987, p. 104.
- ↑ S.M. Balyuzi, Baha'u'llah: The King of Glory, George Ronald: Oxford, 1980, p 362
- ↑ Adib Taherzadeh, The Revelation of Baha'u'llah: Volume 4, George Ronald: Oxford, 1987, p 106.
- ↑ Adib Taherzadeh, The Covenant of Bahá'u'llah, George Ronald: Oxford, 1972, p 127
