Enseignements
Les enseignements de la foi bahá’íe représentent un nombre considérable d’idées théologiques, sociales et spirituelles établies par Bahá’u’lláh et les principaux personnages. Ces idées, combinées aux enseignements authentiques de plusieurs religions passées, dont l’islam et le christianisme, sont considérées comme des enseignements révélés par Dieu.
Résumé[modifier]
Les principes les plus importants et les plus distinctifs des enseignements bahá’ís sont l’amour et l’unité, illustrés par la Règle d’or et les nombreux principes sociaux.
Shoghi Effendi, chef désigné de la religion de 1921 à 1957, a écrit le résumé suivant de ce qu’il considérait comme les principes distinctifs des enseignements de Bahá’u’lláh, qui, selon lui, avec les lois et les ordonnances du Kitáb-i-Aqdas constituent le fondement de la foi bahá’íe :
La recherche indépendante de la vérité, délivrée des entraves de la superstition ou de la tradition, l'unité de la race humaine tout entière, principe crucial et doctrine fondamentale de la foi, l'unité qui existe à la base de toutes les religions, la condamnation de toutes les formes de préjugés, qu'ils soient religieux, raciaux, sociaux ou nationaux, l'harmonie qui doit régner entre la religion et la science, l'égalité entre l'homme et la femme qui sont les deux ailes permettant à l'oiseau humain de prendre son essor, l'institution de l'éducation obligatoire, l'adoption d'un langage auxiliaire universel, l'abolition de l'extrême richesse et de l'extrême pauvreté, la création d'un tribunal mondial chargé de régler les différends entre les nations, l'élévation du travail au rang d'acte d'adoration lorsqu'il est exécuté dans un esprit de service, la glorification de la justice comme principe dominant dans la société humaine, et de la religion comme rempart protecteur pour tous les peuples et nations, enfin l'établissement d'une paix permanente et universelle, but suprême de l'humanité, tels sont les éléments essentiels [que proclama Bahá’u’lláh].[1]
Notes et références[modifier]
- ↑ Shoghi Effendi (1976). Dieu passe près de nous. Bruxelles : Maison d'Editions Bahá'íes. p.271.