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Foi bahá’íe

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Le Mausolée du Báb à Haïfa, en Israël. On voit le siège de la Maison universelle de justice en arrière-plan.

La foi bahá’íe, parfois connue en français sous le nom de bahaïsme, est une religion fondée par Bahá'u'lláh (1817-1892). Le nom « bahá’í » est dérivé du nom de Bahá'u'lláh (en arabe, « splendeur de Dieu »). Les bahâ'is sont les disciples de Baha'u'llah. Ils s'organisent autour de plus de 100 000 centres répartis dans le monde entier, et leurs écrits sont publiés en plus de 800 langues différentes. La Foi bahá’íe est la plus récente des religions révélées. Après 160 ans d’existence, elle compte 7 millions et demi de croyants[1] appartenant à plus de 2100 groupes ethniques de par le monde, et répartis dans plus de 193 pays et 46 territoires dépendants ce qui en fait la seconde religion géographiquement la plus répandue après le Christianisme. La Foi baha'ie est une religion mondiale dont le but est d'unir tous les peuples du monde dans une cause universelle et une foi commune.Son centre mondial est situé à Haïfa, en Israël.

Sommaire

  • 1 Histoire
    • 1.1 Le Báb
    • 1.2 Bahá’u’lláh: sa souffrance et son influence sur les cœurs.
    • 1.3 ‘Abdu’l-bahá
    • 1.4 Administration Bahá’íe
  • 2 Notes et références

Histoire[modifier]

Le Báb[modifier]

Article détaillé : Báb.

Au début des années 1790 en Perse naît un mouvement religieux dissident du chiisme, sous la conduite de Shaykh Ahmad-i-Ahsa'i. Ses disciples, appelés Shaykhis, attendaient l'arrivée imminente du Mahdi. À la mort de Shaykh Ahmad, la direction du mouvement passe à Siyyid Kázim, originaire de la ville de Rasht. À sa mort en 1843, il ordonne à ses fidèles de partir à la recherche de l'Élu. L'un de ces fidèles, Mullá Husayn, part pour Shiraz après 40 jours de prière et de jeûne.

A son arrivée, le 23 mai 1844, Mullá Husayn est accueilli par un habitant, surnommé le Báb, qui l'invite chez lui. Après avoir demandé à son invité la raison de son voyage, le Báb lui annonce être celui qu'il cherche. Siyyid Mírzá 'Alí-Muhammad (میرزا علی‌محمد en persan) (20 octobre 1819 - 9 juillet 1850), était un marchand de Shiraz, en Perse, qui à l'âge de 25 ans déclara être une manifestation nouvelle de Dieu et le Mahdi attendu (ou Qá'im). Il pris dès lors le titre de Báb (باب), qui signifie « porte » en arabe, et fut fusillé par les autorités de Perse, sous la pression du clergé chiite, 6 ans plus tard à Tabriz.

Mullá Husayn est le premier disciple du Báb. En peu de temps, dix-sept autres disciples (dont une femme, Fatemeh) le rejoignent. Le Babisme naît à ce moment. Les dix-huit premiers disciples seront dès lors connus dans le babisme comme les « Lettres des Vivants ».

Les bahá'ís se veulent les successeurs du babisme. Bahá’u’lláh, le prophète fondateur de la religion Bahá'í, était un des disciples du Báb et a annoncé être la réalisation de sa prophétie.

Bahá’u’lláh: sa souffrance et son influence sur les cœurs.[modifier]

Article détaillé : Bahá'u'lláh.

Le fondateur de la foi bahá’íe, Bahá’u’lláh, naît à Nur sous le nom de Mirzā Husayn 'Ali, dans la province iranienne du Mazanderan, le 12 novembre 1817, dans une famille noble ( son père travaillait pour le gouvernement du shah d'Iran. Dès sa plus tendre enfance, il démontre des signes de grandeur. A 27 ans, lorsque son père décède, on lui propose de le remplacer à la cour du roi. Mais il refuse, afin de consacrer son temps à aider les opprimés, les malades et les pauvres, à soutenir la cause de la justice. À trente ans, il adhère au bâbisme. En 1852, il est arrêté puis envoyé en exil à Bagdad, qui dépend alors de l'Empire ottoman. C'est là que, le 12 avril 1863, il révèle à ses adeptes qu'il incarne celui dont l'avènement a été annoncé par le Báb—cette manifestation suprême de Dieu attendue par toutes les religions et traditions du monde. Il commence alors à regrouper autour de lui des adeptes, avec l'intention de donner le jour à une religion mondiale, qui représenterait le « couronnement de toutes les religions ayant jusqu'alors existé » et serait sur terre la pierre angulaire d'un royaume de paix, de justice, de liberté et d'humanité. Le 21 avril 1863, après 10 ans à Bagdad, il est contraint de quitter la ville. Il s'établit ensuite à Constantinople, puis, en 1864, à Andrinople et enfin en 1868 à Akka (Saint Jean d'Acre) en Palestine sous administration ottomane.

Bahá’u’lláh exerce sa prédication essentiellement par des écrits, rédigés dès 1863 - d'abord à Bagdad, puis à Andrinople et enfin à la prison de Saint-Jean-d'Acre (‘Akká), où il écrit son ouvrage principal (le Kitáb-i-Aqdas). Lors à Andrinople en 1868, Il adresse des messages écrits aux dirigeants les plus éminents de son temps, parmi lesquelles le shâh de Perse, le tsar de Russie Alexandre II, la reine Victoria, l'empereur Guillaume Ier et Napoléon III. Dans ses missives, il exhorte les puissants de ce monde à construire un monde totalement sans violence, à limiter leurs armements et à réaliser une paix mondiale généralisée et durable; c'est en ce sens qu'il s'adressa au pape Pie IX

« Ô père! Déchire le voile… Vends les ornements sacrés, richement ornés, que tu possèdes, et sacrifie-les sur le chemin de Dieu… Cède ton royaume aux rois, et sors de ta maison, le visage tourné vers le royaume de Dieu, puis, détaché des choses du monde, annonce la loi de ton Seigneur sur la terre et au ciel.»

Bahá’u’lláh passe une part importante de sa vie en exil ou en prison. Ainsi, d'août 1868 jusqu'en 1877, il est enfermé dans le camp d'internement turc d'‘Akká, près de Haïfa. Puis il s'installe à la campagne. Enfin, il meurt le 29 mai 1892.

‘Abdu’l-bahá[modifier]

Article détaillé : ‘Abdu’l-Bahá.

Après la mort de Bahá’u’lláh, la direction de la communauté bahá’íe est assurée par son fils, 'Abbâs Effendi (1844-1921), né à Téhéran et proclamé ‘Abdu’l-bahá (« serviteur de la splendeur de Dieu »).

Il a été surnommé le « centre de l'Alliance » et la « tête de la Foi », interprète autorisé du message apporté par son père, qui l'avait désigné comme seul interprète d'autorité de ses écrits[2].

Il connut avec son père l'exil et la prison, où il a été enfermé jusqu'en 1908, quand il est libéré par les Jeunes-Turcs.

Par la suite - ayant obtenu des autres bahá’ís la désignation de « centre » ou « gardien » de l'alliance -, il établit à Haïfa (réalisant en cela les directives de son père) le siège principal du mouvement bahá’í. Il voyage beaucoup (Paris, Londres, États-Unis - New-York, Chicago et Montréal, vers 1911-1912). Sous son influence, la foi Bahá’íe enregistre une progression considérable, notamment en Inde, aux États-Unis et en Europe.

Son successeur à la tête du mouvement fut son petit-fils Shoghi Effendi (1897-1957), appelé « gardien de la cause de Dieu », ce qui le différenciait de son grand-père ‘Abdu’l-bahá (la mère de SHoghi Effenfi était la fille aînée de ‘Abdu’l-bahá). Il fonda six nouveaux Conseils spirituels nationaux, qui vinrent s'ajouter à ceux qui existaient déjà en Iran et aux États-Unis. Depuis sa mort (4 novembre 1957), c'est un directoire composé de neuf personnes, nommés à vie par Shoghi Effendi en 1963, connus sous le nom de Maison universelle de la justice et siégeant à Haïfa, qui est devenu le gardien et exégète officiel de l'Écriture[3] sacrée de la foi bahá’íe. Ils sont appelés Les mains de la cause de Dieu. Ce directoire préside et constitue l'administration supérieure du mouvement bahá’í (voir ci-dessous). Son rôle n'est toutefois que purement administratif et n'a strictement aucun pouvoir sur la vie privée ou publique des Bahá’ís, et ne constitue pas non plus un clergé.

Administration Bahá’íe[modifier]

Le Kitáb-i-Aqdas de Bahá’u’lláh et La volonté et le testament de ‘Abdu’l-bahá sont les documents fondateurs de l'administration bahá’íe. Bahá’u’lláh a établi la Maison Universelle de Justice, un corps élu. ‘Abdu’l-bahá a établi le principe du Gardien héréditaire, ainsi que les relations entre ces deux institutions. Dans sa volonté, ‘Abdu’l-bahá a nommé l’aîné de ses petits fils, Shoghi Effendi comme le « Gardien de la foi » bahá’íe.

Durant toute sa vie, Shoghi Effendi, a traduit les écrits sacrés de la foi. Il a également développé des plans pour l'expansion de la foi bahá’íe, a développé le centre mondial Bahá’í et a entretenu une correspondance volumineuse avec les communautés et les individus dans le monde entier. Il a également construit la structure administrative de la foi, préparant la communauté pour l'élection de la Maison Universelle de Justice. Il est mort en 1957 dans des conditions qui ne lui ont pas permis de désigner son successeur.

Aux niveaux locaux, régionaux et nationaux, les Bahá’ís élisent neuf membres d'une assemblée spirituelle, qui s'occupent des affaires de la religion[1]. Il existe aussi des individus nommés (membres de l'institution des conseillers), qui travaillent à différents niveaux, locaux et internationaux, dont le rôle est de propager la foi et de protéger la communauté. Ceux-ci n'ont pas le rôle de clergé, qui n'existe pas dans la foi bahá’íe[1].

La Maison universelle de Justice reste aujourd'hui le corps gouvernant suprême de la foi bahá’íe, et ses 9 membres sont élus tous les cinq ans par les membres de toutes les assemblées spirituelles nationales[4]. Chaque homme Bahá’í de plus de 21 ans est éligible à la Maison Universelle de Justice ; tous les autres postes sont accessibles aux hommes comme aux femmes.

Notes et références[modifier]

  • fr.wikipedia.org
  1. ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Encyclopédie Britannica
  2. ↑ (en) Bahá'u'lláh, Tablets of Bahá’u’lláh Revealed After the Kitáb-i-Aqdas (1873-92), Bahá’í Publishing Trust, Wilmette, Illinois, USA, ISBN 0877431744, 1994, pp.217 [1]
  3. ↑ Cependant, pour les intégristes du mouvement, l'interprétation des textes est interdite et ceux-ci doivent être lus dans la langue d'origine. Selon eux, seul Bahá’u’lláh ou son fils ‘Abdu’l-bahá avaient seuls le droit d'interprétation
  4. ↑ Joel Beversluis (éd.), Bahá'í Faith: A portrait, CoNexus Press, Grand Rapids, Michigan, USA, 1995
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