Maison universelle de justice

La Maison universelle de justice (en persan : بیتالعدل اعظم, Baytu’l-’Adl-i-A’ẓam / Bait al-Adl al-Azam)[1] est l’institution suprême de la foi bahá’íe. Ses messages et déclarations font autorité pour la communauté bahá’íe et ses décisions législatives sont infaillibles, bien qu’elles puissent être modifiées par la Maison universelle de justice elle-même.[2]
C’est un organisme élu composé de neuf membres élus pour un mandat de cinq ans, les membres de chaque Assemblée spirituelle nationale exprimant leur vote lors d’une Convention internationale. Sa fonction au sein de la foi bahá’íe est législative et elle a l’autorité et la responsabilité de compléter et d’appliquer les lois bahá’íes révélées par Bahá’u’lláh. Elle fait également office d’organe judiciaire en tant que chef de l’ordre administratif bahá’í. Elle est également chargée de guider, d'organiser et de coordonner les activités de la communauté bahá'íe internationale, de répondre aux questions de la communauté et de résoudre les points de désaccord sur les questions bahá'íes susceptibles de créer des divisions au sein de la communauté.
La sphère de compétence de la Maison universelle de justice couvre tout ce qui n'est pas explicitement couvert par les Écrits bahá'ís, révélés par Bahá'u'lláh et ‘Abdu’l-Bahá. Elle n'a pas le pouvoir d'annuler ou de modifier quoi que ce soit qui y soit traité. Sa manière de légiférer est également définie par les écrits de Shoghi Effendi, le Gardien de la foi bahá'íe, qui en fut l'interprète infaillible.[3]