Famille

Dans la foi bahá’íe, la famille est une unité indispensable et centrale à l’établissement de la paix et de la sécurité dans le monde. Bahá'u'lláh déclare qu'une telle paix et sécurité sont « inatteignables à moins que... l'unité ne soit fermement établie ». L'acceptation de l'interdépendance et de l'interdépendance de tous implique le renouvellement de toutes les institutions sociales de la planète, y compris la famille.
L'unité dans la famille[modifier]
« Si l’amour et l’accord se manifestent dans une seule famille, cette famille avancera et deviendra radieuse et spirituelle... » (‘Abdu'l‑Bahá)
L’approche bahá’íe à l’unité familiale retient des éléments de la sagesse traditionnelle avec des principes progressistes et des outils pratiques. L'adhésion à ces enseignements offre un rempart contre les forces de désintégration et un cadre pour la création de familles fortes, saines et unies.
Le fondement et la condition préalable d’une famille bahá’íe est la relation aimante entre mari et femme. Le mariage, une création divine, est destiné à unir un couple « à la fois physiquement et spirituellement, afin qu'ils puissent toujours améliorer la vie spirituelle de chacun ». Un homme et une femme, s'étant librement choisis et ayant obtenu le consentement de leurs parents, se marient, selon la loi bahá'íe, en présence de témoins désignés par le conseil d'administration élu de la communauté, l'Assemblée spirituelle locale. Avec les mots « Nous respecterons tous, en vérité, la volonté de Dieu », récités par les mariés, les deux s'engagent envers Dieu et, par conséquent, l'un envers l'autre.
L’un des objectifs du mariage est la création d’une nouvelle génération qui aimera Dieu et servira l’humanité. La tâche de la famille est donc d’établir une relation aimante, respectueuse et harmonieuse entre parents et enfants.
L'harmonie et la coopération dans la famille, comme dans le monde, sont maintenues dans l'équilibre des droits et des responsabilités. Tous les membres de la famille « ont des devoirs et des responsabilités les uns envers les autres et envers la famille dans son ensemble », qui « varient d'un membre à l'autre en raison de leurs relations naturelles ».
Les enfants, par exemple, ont le devoir d’obéir à leurs parents. Ils ont également le droit correspondant d’être soignés, éduqués et protégés. Les mères, en tant que porteuses et premières éducatrices des enfants, sont principalement, mais pas exclusivement, responsables de leur éducation spirituelle et de la création d’un foyer aimant et nourrissant. Les pères portent la responsabilité première, mais non exclusive, du bien-être financier de la famille et de l'éducation formelle des enfants.
Les normes morales personnelles promues par les enseignements bahá’ís condamnent bon nombre des agents qui contribuent à l’éclatement des familles. L’alcool est interdit aux bahá’ís, tout comme les drogues psychotropes. Aucune forme de violence ou d'abus au sein de la famille ne doit jamais être tolérée. Selon les écrits sacrés bahá’ís :
« L'intégrité du lien familial doit être constamment prise en compte et les droits des membres individuels ne doivent pas être transgressés. »
Bien que fortement déconseillé par Bahá'u'lláh, le divorce est autorisé pour des raisons d'antipathie entre mari et femme. Elle ne peut être accordée qu'après un an d'attente pendant lequel le couple vit séparément et s'efforce de concilier ses différences. Protégés contre les décisions hâtives et les émotions irréfléchies, de nombreux couples parviennent à reconstruire leur mariage au cours de cette année de réflexion. Toutefois, si la réconciliation s'avère impossible, les époux peuvent divorcer.