Adelbert Mühlschlegel
Adelbert Mühlschlegel | |
---|---|
![]() | |
Né(e) | 16 juin 1897 Berlin |
Mort(e) | 29 juillet 1980 (83 ans) |
Adelbert Mühlschlegel naquit à Berlin le 16 juin 1897. Durant la première guerre mondiale, Adelbert servit dans le corps de santé. Après la guerre, Il étudia la médecine à Fribourg, Greifswald et Tübingen. En 1920, il reçut de sa mère une lettre, dans laquelle elle écrivait qu'elle avait trouvé une Foi nouvelle et universelle, la Foi bahá’íe fondée par Bahá'u'lláh (1817-1892). Il étudia les rares textes qui existaient à cette époque. Ayant reconnu que le message de Bahá'u'lláh était la vérité qu'il cherchait, il adhéra à la Religion Baha'ie.
S'en suivit un temps durant lequel il s'efforça d'accorder sa vie professionnelle et privée avec les enseignements de Bahá'u'lláh. Il participa aux activités de la communauté baha'ie de Stuttgart, donna des conférences, et écrivit un mélodrame pour le troisième "Congrès Baha'i" de septembre 1924.
Dans les années 20, Adelbert étudia aussi l'Espéranto et contribua à la première gazette internationale baha'ie, "Nova Tago" editée en espéranto de 1925 à 1936, par des essais sur les différents aspects de la Foi bahá’íe. Il participa aussi à des congrès espérantistes et y donna des conférences.
Son logement fut détruit au cours de la seconde guerre mondiale, et se créa en 1945 à son nouveau foyer un centre d'activités baha'ies. Adelbert continua d'écrire des articles et des essais qui parurent dans diverses publications. Il servit de nombreuses années comme membre de l'Assemblée Spirituelle Nationale des Baha'is d'Allemagne et d'Autriche d'alors, et souvent comme son président.
Il fut nommé en 1952 "Main de la Cause de Dieu" par le "Gardien" Shoghi Effendi (1897-1957) et, dès 1959, il se dédia à temps plein au service de la Foi. Comme "Main de la Cause", il fut un des administrateurs à la tête de la communauté baha'ie depuis le décès du "Gardien de la Cause" le 4 novembre 1957 jusqu'à la première élection le 21 avril 1963 de la Maison Universelle de Justice. Il visita durant cette époque beaucoup de pays européens, aidant à augmenter le nombre de Assemblées Spirituelles Nationales européennes de 2 en 1957 à 16 en 1963, et habita, comme pionnier, dans diverses villes de plusieurs pays européens.
Il voyagea en Afrique en 1971-72 et en Amérique du Sud en 1975. Deux ans plus tard, il emménagea pour son dernier poste de pionnier à Athènes (Grèce), où fut élue en 1977 la première Assemblée Spirituelle Nationale des Baha'is de Grèce.
La preuve qu'à cette époque Adelbert Mühlschlegel était encore sincèrement fidèle à l'Espéranto, est qu'il essaya de mettre sur pied avant le Congrès Universel de Budapest (1966) une association de baha'is espérantiste. Cela ne se réalisa cependant pas. Mais quelques années après put se fonder effectivement la Ligue baha'ie espérantiste. Dans sa lettre du 19 mars 1973 adressée aux fondateurs de la Ligue, la Maison Universelle de Justice témoigne aussi du rôle d'Aldebert Mühlschlegel dans cette formation : "Nous avons délibéré au sujet de votre proposition commune de former une ligue de baha'is espérantistes...et recherché conseil auprès de la Main de la Cause Adelbert Mühlschlegel en raison de son intérêt de longue date à l'Espéranto comme voie pour vaincre les obstacles linguistiques qu'affronte le monde. Il est enthousiaste."
Adelbert Mühlschlegel s'éteignit en Grèce le 29 juillet 1980.
Bibliographie[modifier]
- "The Baha'i World", volume XVIII, p. 611-613
- "Lights of Fortitude" de Barron Harper, édité par George Ronald (Oxford, UK, 1997), ISBN 0853984131.