Nova Tago
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Modèle:Trouver des sourcesLa Nova Tago (le "Jour Nouveau", Naw-Rúz en persan) fut la première gazette internationale baha'ie, qui fut éditée irrégulièrement en Espéranto au format 22x15 de 1925 à 1936, et dont le rédacteurs fut le Dr. Hermann Grossmann.
1925 fut l'année inaugurant la décennie de la plus intense activité des baha'is dans le milieu espérantiste. Ce fut l'année de la création de la gazette et de la maison d'édition "La Nova Tago". "La Nova Tago - La Internacia Bahaa Esperanto-Gazeto", selon son intitulé complet, fut fondée en Allemagne à Hambourg par Friedrich Gerstner et le Dr. Hermann Grossmann, et dans son équipe de rédaction figurèrent d'autres célébrités comme Martha Root, Lidia Zamenhof (la fille de l'initiateur de l'Espéranto, L.L. Zamenhof), John Esslemont , Auguste Forel (le célèbre scientifique suisse), Vuk Echtner. La qualité de la langue était contrôlée le plus souvent par le Pr. Paul Christaller. Parmi eux se trouvaient trois "Mains de la Cause" : Esslemont, Grossman et Root.
Probablement profondément convaincus que l'Espéranto était la réponse juste à l'enseignement baha'i d'une Langue auxiliaire universelle, ainsi que de la nécessité de son développement et de son succès, les fondateurs de cette première gazette internationale baha'ie visèrent à la création non seulement d'un moyen de communication pour la communauté baha'ie en pleine expansion, mais aussi d'un instrument rapprochant les espérantistes de la Foi baha'ie. Cette double direction de l'action des baha'is espérantistes est restée essentiellement la même depuis que F. Gerstner écrivit dans le premier numéro de la seconde saison : "Ni volas ... 1. konigi al la Esperantistaro la ideojn de la Baha'i-Movado kaj 2. disvastigi la Esperantismon en Baha'i-rondoj."
La "Nova Tago" prospéra suffisamment bien durant quelques années. Mais après une période de crise entre mars 1934 et mars 1935, au cours de laquelle aucun numéro ne parut, la gazette ne réussit à se relever que durant une brève année avant d'être frappée par l'interdiction ordonnée par le régime national-socialiste allemand, d'abord de l'espéranto en 1936 puis de la Foi baha'ie l'année suivante.
