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Máh-Kú

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Grand Vizir Ḥájí Mírzá Áqásí
Muḥammad Sháh Qájár

Máh-Kú est une ville de montagne au nord-ouest de la province iranienne d’Azerbaïdjan occidental. Elle est située à 22 km de la frontière turque et à 1634 mètre d’altitude sur la rivière Zangmar. Son nom provient vraissemblablement des mots perses Máh, pour "mèdes", et Kuh, pour "montagne"[1]. Cette ville est bien connue dans l’histoire de la Foi bahá’íe, car c’est dans son château que fut emprisonné le Báb durant neuf mois, de l’été 1847 au printemps 1848[2].

Après la mort en mars 1847 de son protecteur, le gouverneur d’Iṣfahán Manúchihr Khán, le Báb fut arrêté et escorté à Téhéran (Ṭihrán), puis à Tabríz et finalement au cours de l’été 1847 au chateau de Máh-Kú, qu’il surnomma "la montagne ouverte" (Jabal-i-Básiṭ ). Isolé au milieu d’un pays montagneux et d’une population kurde sunnite, il vécut au début dans des conditions difficiles et sévères : personne excepté son secrétaire ne put lui rendre visite au cours des premières semaines, la garnison du fort ne comptait que deux gardes et quatre chiens, sa chambre de briques crues n’avait pas de porte, et il n’avait pas le droit d’avoir de lumière la nuit[3]. Son charisme rayonnant réussit cependant à conquérir les cœurs, y compris celui du chef des gardes-frontière 'Alí Khán, qui assouplit peu à peu ses conditions de vie malgré les ordres stricts du Grand Vizir Ḥájí Mírzá Áqásí : les pélerins se mirent à affluer et Mullá Ḥusayn-i-Bushrú'í réussit même à traverser la perse de Mashhad à Máh-Kú pour célébrer avec le Báb le nouvel an (Naw-Rúz) de l’année 1848.

Durant les neuf mois de sa réclusion, le Báb eut beaucoup de temps pour proclamer sa mission par divers écrits, et on peut citer parmi ces ouvrages :

  • La seconde lettre à Muḥammad Sháh Qájár.
  • L’épître aux 'ulamá (savants religieux musulmans) de Qazvín et au Grand Vizir Ḥájí Mírzá Áqásí.
  • Le Bayán persan, qui est son œuvre maîtresse, contenant le cœur de son enseignement et l’annonce de la venue de "Celui que Dieru rendra manifeste", qui achèvera cet ouvrage.
  • Le Bayán arabe (le plus court et le moins important des deux [[Bayán|Bayáns).
  • Le livre des "Sept Preuves" (Dalá’il-i-Sab’ih).
  • 9 commentaires sur l’ensemble du Coran, tous perdus.
  • Trois autres lettres à Muḥammad Sháh Qájár.

Mais ses espions ne tardèrent pas à informer le Grand Vizir de ce qui arrivait, et celui-ci décida d’exiler le Báb dans nid d’aigle de Chihríq autour du 10 avril 1848.

Bibliographie[modifier]

  • "La Chronique de Nabíl" (Dawn-Breakers), écrit en persan à la fin du XIXème siècle par Muḥammad-i-Zarandí Nabíl-i-A’ẓam, traduit du persan en anglais par Shoghi Effendi, traduit de l'anglais en français par M.E.B. et édité par la Maison d'éditions baha'ies (Bruxelles 1986), D/1547/1986/6 chapitre 13
  • "Dieu passe près de nous" de Shoghi Effendi, chapitre 2

Notes[modifier]

  1. ↑ E.J. Brill's First Encyclopaedia of Islam, 1913-1936 - Page 181, edited by M Th Houtsma, R Hartmann, T W Arnold, R Basset, H A R Gibb, W Heffening, E Livi-Provengal, A J Wensinck - Architecture - 1993
  2. ↑ "A Basic Baha'i Chronology" p. 29 & 34 par Glenn Cameron and Wendi Momen
  3. ↑ "Dieu passe près de nous", de Shoghi Effendi, chapitre 2, p.27
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